Ski de rando en Haute Maurienne (Avril 2006)
Pendant qu’une partie des skieurs alpinistes du CAF Nancy parcourait les pentes de la Silvretta, une autre, quatre dames et six sieurs, s’égayaient en Haute Maurienne du 23 au 28 avril 2006.
« Chacun est à l’heure au rendez-vous dimanche à Bonneval sur Arc.
Nous cheminons à pied jusqu’au hameau de l’Ecot puis à ski, sous le soleil
vers le refuge du Carro .
Lundi, nous gagnons
la Grande Aiguille Rousse (3368m)
via le Col des Montets
avec en prime une belle descente en face Sud.
Mardi, le temps est mauvais. Nous nous engageons malgré l’absence de visibilité et la neige qui tombe dans la traversée « Carro-Evettes » en espérant une évolution de la situation. Nous nous enfonçons dans ce coton blanc jusqu’au Col des Pariotes (3034 m).
La traversée s’avère très aléatoire et dangereuse, nous décidons de redescendre : ski incertain dans l’opacité blanche, chocolat chaud au refuge et poursuite de la descente jusqu’au village de l’Ecot. Le temps s’améliore et après le pic-nique,
nous montons au refuge des Evettes (2590 m).
Mercredi, nous gagnons,
sous le soleil et dans le cirque grandiose et magnifique du glacier des Evettes,
la Selle de l’Albaron (3474 m).
L’arête après la neige tombée la veille est difficilement praticable et le versant Ouest de descente totalement bouché. Nous glissons donc versant italien par la Petite muraille d’Italie dans le vallon Pia Gias. Le passage du Colerin semblant « raide et mou » à cette heure et le versant Avérole toujours opaque, nous poursuivons la descente. Puis nous remontons en zigzag (400 m) jusqu’au plateau où le refuge isolé et son gardien sympa nous accueillent enfin.
Jeudi, le début de matinée est provisoirement ensoleillé et nous progressons vers le Col d’Arnès (3012 m). A peine atteint, le temps déjà bouché à l’ouest se brouille à l’Est. La Pointe Marie (si on la trouvait !) n’aurait aucun intérêt.
Nous naviguons donc vers le bas, carte et altimètre en main, prudemment, sur le glacier d’Arnès
puis dans le vallon jusqu’à ce que la visibilité et la neige s’améliorent un peu nous permettant d’enchaîner quelques virages.
Nous ôtons les skis pour parcourir les dernières centaines de mètres jusqu’au refuge d’Avérole.
Vendredi, la météo est mauvaise, le ciel est complètement bouché… nous descendons à pied par Avérole
jusqu’à Vincendières. Après récupération des voitures, nous prenons le café de l’amicale séparation et retournons at home ».
L’ambiance du séjour fut sereine : harmonie tranquille et courage discret de tous les randonneurs à ski (Harmonie des choix aussi, les quelques décisions prises à la majorité furent vite converties en unanimité).
Michèle, Mireille, Laurence, Valérie, Roger, Michel, Patrick, Vincent, Xavier… ce fut un plaisir !
André