L’arête de Coste rouge (arête Nord de l’Ailefroide centrale)
Gravir, longer, contourner, suivre, rejoindre, traverser, monter – toujours au mieux ! – les dents de Coste Rouge, des brèches, la Tour Pointue, des vires, la Tour du Géant, des longueurs, la dernière tour, des piliers, l’arête faîtière, des gradins… jusqu’au sommet d’Ailefroide… et poursuivre la recherche d’itinéraire dans la descente vers le vallon du Sélé. Le tout sur du rocher bien souvent instable.
Et pourtant… Quelle ambiance « haute-montagne »! Quel spectacle alentour dans la progression et au bivouac ! Quel plaisir de trouver les passages ! Quelle prospère solidarité à corde tendue!
La moraine du glacier noir (au fond à gauche, Ailefroide)
Au coucher du soleil, bivouac (après le premier pilier de l’arête, derrière la « brèche carrée »)
L’escalade n’est généralement pas difficile. La recherche d’un itinéraire est constante.
Sauf quelques passages, pendant 850m, il faut s’employer, malgré le sac, à ne peser que quelques grammes et à ne faire qu’effleurer délicatement l’accumulation caillouteuse du bout des doigts et des orteils.
L’arête se déploie longuement vers le sommet (9h depuis le Col de Coste rouge).
Philippe, Sylvain, Aurélie, Manu et André (derrière l’objectif)
Près de 4000 mètres d’altitude.
Ça impose forcément le respect !
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