Philippe, Christophe, Stéphane, Manu, Aurélie et André ont participé à cette aventure du 17 juillet au 07 août 2017 dans la Cordillère royale en Bolivie.
Quelques étapes imagées de ce beau périple :
17 juillet – Après une journée à La Paz entre visite et préparation des sacs nous avons voyagé vers Copacabana au bord du lac Titicaca et nous profitons des paysages offerts par nos randonnées d’acclimatation notamment sur l’île du soleil.
20 juillet – Nous campons au bord d’un joli petit lac vert à 4700m d’altitude (les nuits sont fraîches). Nous sommes montés aujourd’hui au sommet du Cerro Wila Lluxita (5245m). « Magnifique panorama et poursuite de l’acclimatation ».
21 juillet – Nous avons gravi le Janq’u uyu (5515m), avons parcouru sa superbe arête alternant neige et rocher et rejoint le lac Leche Khota. « Campement sauvage idéal au coeur de la Cordillère ».
22 juillet – A une centaine de mètres sous le sommet du Pach’a Pata (5650m), l’inconsistance de la neige nous a contraint à faire demi-tour. Nous retrouvons notre salle d’eau privative.
23 juillet – Nous avons rallié le camp de base du Chachacomani par une longue (15h) traversée en altitude (crêtes et cols isolés). « Traversée magnifique et soutenue ! »
25 juillet – Ascension du Chachacomani (6080m), un des hauts sommets visés dans cette expédition (~900m de dénivelée entre le camp d’altitude et le sommet). « Éprouvant, notamment du fait des pénitents (spécialité locale), mais gratifiant ».
27 juillet – Après un transfert hier dans la vallée du Condoriri et une installation au bord du lac Chiarkhota, nous avons fait l’ascension du Pequeno Alpamayo (5410m) et notamment de sa belle arête terminale effilée. « Conjugaison de l’effort et du plaisir ».
29 juillet – Nous avons gravi la « Tête du Condor » (5648m). Cette montagne s’impose au regard. Le cheminement initial et nocturne est complexe, sa longue et technique arête terminale est engagée. « Mémorable ! »
31 juillet/ 3 août – Pause salutaire et touristique dans nos ascensions : Stéphane, Christophe, Philippe et André ont visité le Sud-Ouest bolivien: le Lipez et ses lacs colorés et le célèbre Salar d’Uyuni. Aurélie et Manu (qui y étaient déjà allés) ont visité les Yungas à l’Est de La Paz.
5 août – De retour en montagne, nous avons atteint le sommet de l’Huayna Potosi (6088m), au Nord de La Paz, notre deuxième « six mille ». « Belle cerise sur l’excellent gâteau andin ».
Ce très beau sommet a conclu une expédition andine qui a tenu toutes ses promesses avec notamment six sommets réussis et la grande traversée en altitude.
Le Cerro Wila Lluxita – le Janq’u Uyu et son arête – La « liaison » entre le lac Leche Khota et le camp de base du Chachacomani.
Le Chachacomani – Le Pequeno Alpamayo – Le Condoriri – L’Huayna Potosi
Notre prestataire local, l’Agence Thaki d’Anne Bialek, a remarquablement organisé cette expédition. L’isolement était quasi constant, ainsi nous n’avons jamais partagé un sommet avec d’autres cordées. Les conditions alpines (andines) et météorologiques étaient parfaites. Les membres de l’expédition aussi (ou presque).
MERA (6476 m) – BARUNTSE (7129 m) – LOBUCHE (6119 m)
35 jours dont 27 d’expédition du 14 octobre au 19 novembre 2015 au Népal
L’itinéraire prévu et réalisé nous a amené à parcourir plusieurs vallées du Népal (Inkhu, Hunku, Khumbu), à franchir trois cols dont l’Amphu Laptsa (5835m) et permis l’accès aux trois sommets visés. Le Mera peak, sommet dit d’acclimatation, le Baruntse, « haut » objectif et le Lobuche East, «the icing on the cake». Les prestations locales ont été fournies par l’excellente agence Khumbi-Ila Voyage Tours & Travel.
Court récit imagé* de l’expédition
* NB: vous pouvez cliquer et zoomer sur les photos pour les agrandir
« Malgré la lente progression, pas après pas dans cette pente de neige à 35/40 degrés, il nous faut constamment faire des pauses pour reprendre notre souffle. Là-haut, illuminé par le soleil matinal de ce 10 novembre, le sommet Est du Lobuche nous surplombe et nous attire. Nous pensions naïvement, qu’étant désormais acclimatés, ses 6000 mètres seraient plus faciles à gravir mais l’effort exigé reste intense. Il nous faut être patients, persévérants et appliqués pour pouvoir nous sourire et nous congratuler une fois encore sur ce troisième belvédère du massif himalayen.
Après, nous redescendrons des cimes ; nous gagnerons Dingboche ce soir (après 16 heures de « balade » depuis le lever), puis, en trois ou quatre jours de marche (en passant notamment par Tengboche, Namche bazar et Chhuthawa), nous arriverons à Lukla, terme de cette mémorable boucle traversant les parcs nationaux du Makalu Barun et du Sagarmatha (Everest).
Hôtesse à Tashing Dingma – Porteur dans la vallée du Khumbu – A une fenêtre de Lukla – Dans une rue de Katmandou
Avant, notre itinéraire nous a déjà comblés. La partie trek, utile à l’acclimatation et à l’approche des sommets visés, s’est déroulée dans de bonnes conditions. Après l’accueil à Katmandou et l’obtention du permis d’expédition pour le Baruntse, nous avons pris un rustique vol intérieur pour Lukla, point de départ de notre itinéraire pédestre. De là, nous avons franchi le col Zatrwa (4600m) pour gagner la vallée d’ l’Inkhu (Parc national Makalu Barun) via Chutanga. Nous avons ensuite remonté cette vallée en trois jours, faisant étapes à Tashing dingma, Kothe et Thangnak, jusqu’à Khare. NB: entre le point de départ et d’arrivée journalier, le parcours est « nepali flat », c’est-à-dire que des montées et des descentes presque constantes augmentent considérablement la dénivelée et la mise en condition…
Col Zatrwa – Vallée de l’Inkhu – Au départ du BC du Baruntse – En montant au camp d’altitude du Lobuche
Au départ de ce village, nous avons entamé notre première ascension en rejoignant d’abord le camp d’altitude du Mera (900 mètres de dénivelée avec des sacs chargés). Puis, le lendemain, soit le 25 octobre à 3 heures, nous nous sommes « élancés à pas très lents » sur les pentes du Mera Peak. Nous sommes arrivés au sommet central (6461m) au lever du soleil pour un instant magique et… vivifiant (vent glacial).
Ensuite, nous avons basculé, par le col Mera, dans la vallée de l’Hunku que nous avons également remontée vers le Nord – trek superbe et peu fréquenté – avec nuits à Ding Kongma et près du Seto Pokhari (lac) – pour aboutir au camp de base du Baruntse (5400m).
Drapeaux de prières (Lukla) – Le Baruntse vu du camp de base – Tabuche peak et Cholatse – Au sud de l’Amphulpcha
Neuf jours étaient réservés pour l’ascension du Baruntse, nous en avons utilisé sept dont deux jours de repos initial ; le second jour d’attente étant dû à des averses de neige. Elles furent la seule « intempérie » de tout le séjour. Toutefois, depuis Khare, nous maintenant au-dessus de 5000 mètres, la lutte contre le froid (toujours au-dessous de zéro) fut permanente et à la longue usante.
Pierre, Sylvain,Aurélie, Manu, André, les alpinistes de l’expédition
Avec un objectif à plus de 7000 mètres et comportant des passages techniques, dont le West col autorisant l’accès au camp 1, nous avons repris notre démarche d’acclimatation (permettant aussi le dépôt de matériel) : monter au camp 1, redescendre dormir au camp de base, remonter au-dessus du camp 1 et redescendre y dormir, monter au camp 2, redescendre dormir au camp 1, remonter au-dessus du camp 2 et redescendre y dormir…
Baruntse: Camp de base – Camp 1 – Camp 2
Enfin, le 3 novembre, par moins vingt degrés et avec un ciel dégagé, nous entamons, vers 3h30, l’ascension du Baruntse depuis le camp 2. A l’aide de nos crampons et de nos piolets, nous progressons dans les pentes raides de notre principal objectif. Pas à pas, naturellement concentrés sur nos gestes et nécessairement sur notre respiration, nous avançons lentement mais régulièrement. Après quatre heures d’efforts (pour 600 mètres de dénivelée), nous sommes sur l’arête sommitale. Après le dernier ressaut, une arête de neige effilée et infranchissable ferme l’accès au sommet. Malgré cette petite frustration, nous partageons sur cette antécime notre émotion par des accolades familières et des sourires épanouis : conscience spontanée – qui se développera ensuite – d’avoir atteint ce « sept mille », but majeur de notre expédition.
Quelque peu « entamés », nous avons fait escale à la descente au camp 2 et ne sommes redescendus au camp de base que le lendemain. Après un « rest day », nous avons repris notre parcours. Pour atteindre la vallée du Khumbu, il nous a fallu franchir un col à 5840 mètres nécessitant à nouveau un camp d’altitude, l’Amphulapcha. Le « design » glaciaire de ce col est extraordinaire et son franchissement est alpin : crampons, piolet, rappel… Passé cette brèche, nous avons rejoint, après 12 heures de marche, Dingboche, point de départ pour le camp d’altitude du Lobuche East (cf. supra le début de ce récit).
Quelques données chiffrées
– 5 alpinistes (Pierre, Sylvain, Aurélie, Manu et André), 3 guides (sherpas : Tashi, Tashi et Wangba), 3 porteurs (hors ascensions), 2 cuisiniers (aux camps d’altitude du Mera et de base du Baruntse), une agence aux prestations parfaites : Khumbila-ila Voyage Tours & Travels. – 27 jours d’expédition, 13 jours de trek (+ les montées supplémentaires d’acclimatation), 10 jours d’ascension (en autonomie), 4 jours de repos – 11 nuits en « lodge » (auberge), 15 nuits en tente – 3 sommets atteints : Mera, Baruntse et Lobuche
Seto pokhari (lac) – Amphulapcha La (col) – Panch pokhari – Vers le camp de base du Baruntse
NB : Merci à tous ceux qui nous ont suivis sur ce blog (grâce à Vincent qui a gentiment relayé nos messages satellites). Il y eu entre 100 et 200 consultations quotidiennes avec un « pic », comme pour nous, à 240 le jour du Baruntse. Merci pour ce soutien indirect!
Sommet du Mera – Aux sommets – A Katmandou avec nos guides-sherpas et le responsable de l’agence Namgyal
Permis d’expédition au Baruntse et Certificat de son ascension délivrés par le Ministère du tourisme népalais
« Il faut lever la tête plus haut pour voir le ciel »
Descriptif au jour le jour du programme réalisé
Les objectifs initiaux des membres de l’expédition
La visite du massif montagneux de l’Himalaya est généralement une étape recherchée et marquante pour un alpiniste. Nous – Aurélie,Pierre,Sylvain, Philippe, Manu et André – avons donc eu logiquement envie de nous y rendre. Il nous a fallu choisir, après de longues réflexions, notre sommet et notre parcours. Au vu de nos expériences d’alpinistes respectives, nous souhaitions entreprendre une expédition plutôt sérieuse sans qu’elle soit, au vu de nos moyens financiers, trop coûteuse ni qu’elle nécessite trop de temps du fait de nos obligations professionnelles. Parmi les « peaks » autorisés (peu nombreux), le Baruntse nous a séduits. C’est un esthétique et technique sommet d’expédition (grade VI), plusieurs camps d’altitude sont nécessaires pour espérer en atteindre le sommet, il est moins fréquenté que son célèbre voisin l’Ama Dablam et… il culmine à plus de 7000m, une altitude respectable. Nous avions deux envies supplémentaires : profiter de cette tentative en très haute altitude pour faire un trek dans les vallées népalaises et gravir si possible « au passage » d’autres sommets. Nous avons donc opté pour une boucle qui, passant par plusieurs cols (dont l’Amphu lapsa), nous permettra de parcourir les vallées de l’Hinku, de l’Hunku et du Khumbu et de nous imprégner des paysages du Népal. « En chemin », nous viserons un premier sommet, utile de plus à notre acclimatation, le Mera peak et nous tenterons , en fin de parcours, de gravir le Lobuche, belvédère magnifique sur Sagarmatha (l’Everest). En toile de fond de cette aventure, nous découvrirons (redécouvrirons pour deux d’entre nous) le pays, rencontrerons les Népalais à l’amabilité légendaire et vivrons sans doute une expérience unique entre nous.
Le récit de l’expédition au jour le jour envoyé par émetteur satellite et diffusé sur ce blog grâce à Vincent (merci!)
– 16 octobre : Katmandou. Journée de transition / préparation. Obtention du permis d’ascension pour notre « Baruntse expédition – Club alpin de Nancy ». Demain, vol pour Lukla. Dimanche, départ pour les 29 jours d’expédition en autonomie. Pour l’instant, tout roule. A suivre…
– 17 octobre : Vol intérieur pour Lukla. Inventaire des sacs AM. Balade alentour PM. Demain, nous commençons notre long chemin (10 jours) vers le camp de base du Baruntse via le Mera peak. A suivre.
– 20 octobre : Trois jours de trek de Lukla à Khote ( 3500m ). Progression vers le Mera peak et acclimatation (col à 4600m). Paysages superbes. Tout va bien. Salut à tous.
– 23 octobre : Demain départ pour le high camp du Mera peak. Soleil et froid le matin. Couvert et averses de neige PM. « Rando » de 4h d’acclimatation aujourd’hui dans de bien beaux paysages.
– 25 octobre : Après 1 montée soutenue au camp d’altitude hier, nous 5 avons gravi le Mera peak (6476m) ce matin, arrivé au sommet au lever du soleil. Magnifique. Tout va dc bien.
– 28 octobre: Camp de base du Baruntse (5460m). Préparatifs pour l’ascension prévue en 7 j. Sommet esthétique. Tous « bien » à pied d’œuvre. Salut à tous
Pensées pour ceux qui auraient pu ou dû être avec nous. Notamment Philippe, Laurence, Stéphane et tous ceux qui y ont pensé comme nous.
– 30 octobre : Hier averses de neige, repos forcé. Aujourd’hui, éclaircies, montée pour dépôt de matériel en dessous du camp 1. Salut bien frais du Base Camp.
– 31 octobre : Sommes au Camp 1 du Baruntse (6100m). Montée longue & soutenue avec 200m à 45/50° pour franchir le West col. « On ne courait pas ». Top quand même!
– 2 novembre (11h41 à Nancy) : Ce soir, nous sommes au Camp 2 du Baruntse (6450m). Dans quelques heures nous tentons le sommet… le souffle court.
– 3 novembre : Baruntse! Nos sourires à 7000m. Éprouvant et gratifiant. Plein les yeux et émotions partagées. Sieste au Camp 2 et retour au BC demain.
– 5 novembre : Après avoir atteint l’arête sommitale du Baruntse mardi, être redescendus au BC hier, « Restday au Base camp » auj. Lavage, rangeage, reposage… Saluts
– 8 novembre : Dingboche. Nous avons franchi hier d’extraordinaire col « en glace » Amphu Lapsa (5850m). Demain, montée vers le high camp du Lobuche. Tout va!
– 9 novembre : High camp du Lobuche ( 5300m ). Vue splendide. Temps beau et froid. Lever à 3h pour tenter ce sommet bien séduisant. Bonjour à tous.
– 10 novembre : Le 3eme sommet visé, le Lobuche East, a été atteint aujourd’hui ! Nous avons de la chance… temps, itinéraire, environnement étaient superbes.
– 12 novembre : De Namche à Lukla. En 3 jours de trek soutenus, nous regagnons notre point de départ en longeant la vallée du Khumbu. Amicales salutations.
– 14 novembre : Lukla. « la boucle est bouclée » après 29 jours de voyage dans le massif de l’Himalaya; grand espace aux paysages variés et captivants. Trois sommets entre 6 et 7000m atteints : Mera peak, Baruntse (le top) et Lobuche.
Ce long way et ses ascensions » soutenues » entre amis prennent progressivement corps dans nos mémoires. Expérience marquante et enthousiasmante dont vous trouverez quelques images d’ici une dizaine de jours sur cette page.
Salut à Tous. André
PS pour les proches: nous sommes tous en pleine forme.
Le séjour d’alpinisme au Pérou fut à la « hauteur » de nos attentes malgré une entorse à mi-parcours pour l’un d’entre nous et une météo, exceptionnellement incertaine en juillet, qui nous a contraint à modifier le programme initialement prévu. Notre objectif était de gravir quatre sommets de la Cordillère blanche au Pérou en cordées autonomes avec l’aide d’un guide local, nous sommes parvenus au « cumbre de tres montañas ».
Après plusieurs jours d’acclimatation réussie (grâce à des randonnées et des nuits de plus en plus hautes), nous avons – tous – gravis le Pisco (5752m), un magnifique belvédère que nous avons atteint directement depuis le camp de base ; effort soutenu et grande satisfaction.
Ensuite, à cause du mauvais temps (qui nous aurait obligé à décaler la deuxième phase de nos ascensions) et d’un mètre de neige fraîchement tombée (qu’il aurait fallu « tracer » du camp 1 jusqu’au sommet), nous avons dû “échanger” le Chopicalqui initialement prévucontre le Vallunaraju (5686m).
Un beau sommet visible de Huaraz (le Chamonix de la Cordillère blanche, point de départ et d’arrivée de nos deux expéditions) et sur lequel nous sommes parvenus tous les dix alors que le soleil commençait à éclairer les sommets alentour ; instant aussi froid que magique !
La deuxième période en altitude était centrée sur l’Alpamayo (5947m), considéré à juste titre comme une très belle montagne.
Après trois jours de marche et d’ascension, nous sommes parvenus au “high camp” de ce sommet mythique (à partir du camp de base, c’est déjà une course à part entière, cotée AD).
Nous sommes restés à ce camp d’altitude trois jours et trois nuits dans un décor exceptionnel.
La voie classique (« Ferrari ») de l’Alpamayo n’étant pas praticable, nous avons utilisé la « Directe française » cotée D à TD (long couloir entre 55° et 65°).
Malgré un sommet dans les nuages ce fut une ascension marquante : l’enchaînement des longueurs « accrochés à nos piolets et sur nos pointes » fut un grand moment d’alpinisme.
La partie humaine du séjour fut tout aussi agréable et mémorable : bonne ambiance entre nous, guides, cuisiniers et porteurs très sympas (la rencontre et les échanges avec les Péruviens fut un autre temps fort de ce voyage malgré leur absence dans ces pages dédiées à la montagne) . Nous avons pu marcher, grimper, manger, dormir dans la bonne humeur. L’organisation de l’agence Montanero a de plus parfaitement répondu à nos attentes, nous avons notamment bénéficié d’une nourriture cuisinée et variée y compris aux camps d’altitude !
Chacun d’entre nous a pris son rythme, mesuré ses respirations, choisi ses objectifs… avec finalement, au vu des sourires, du plaisir pour tous.
Compte rendu rapide et illustré du circuit de quinze jours d’andinisme en Equateur.
Les dix « voyageurs andinistes » – Valérie, Blandine, Roger, Gérard, Jocelyn, Christophe, Vincent, Xavier, Etienne et André – membres du CAF Nancy, se sont offert un voyage riche de sensations alpines et de moments agréables en Amérique latine (NB: Agences de voyage : en France, « Altiplano »; en Equateur, « Palmar voyages »)
Résumé du versant alpin de l’expédition : Les volcans d’Equateur nous ont – pour la plupart – cordialement accueillis à leurs sommets. Nous avons commencé notre acclimatation dès le premier jour au Rucco Pichincha, puis nous avons « conquis » le Fuya Fuya (4260m) et l’Imbabura (4600m). Les vents froids de 80 à 100 km/heure nous ont interdit la moindre tentative au Cayambe (5790m). Nous nous sommes rattrapés en gagnant l’Illiniza (5263m) (le sommet Nord pour certains le Sud (AD+) pour d’autres). Restaient ces majestés Cotopaxi (5897m) et Chimborazo (6310m). Dans le parc national du Cotopaxi, nous avons fait l’ascension de ce superbe volcan le 9 août. Après, une journée dite de repos (sortie VTT et rando…) à Banos, nous avons rejoint le refuge Whymper (5000m) et sommes parvenus au lever du soleil (départ minuit) au sommet du Chimborazo. Chacun a gravi ce que sa condition physique et ses envies lui dictaient mais une majorité d’entre nous est arrivée sur chacune des cimes.
L’ambiance était agréable, les Equatoriens accueillants et les paysages inoubliables… bref ! C’était BIEN !
Itinéraire illustré :
Dim 30 JUILLET – Départ de Roissy (20h45) – Vol de nuit via Amsterdam, Bonaire et Guayaquil.
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Lun 31 JUIL – Arrivée à Quito et transfert à l’hôtel puis visite de la ville de Quito. Montée en téléphérique jusqu’au pied du volcan Pichincha (vue sur Quito) et randonnée partielle au Rucco Pichincha.
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Mar 1er août 1ER AOUT – Route Panaméricaine vers la province d’Imbabura. Ascension d’acclimatation du volcan Fuya Fuya (4263m) près des lacs de Mojanda.
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Mer 2 août – Ascension d’acclimatation de l’Imbabura (4630m) dans le brouillard.
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Jeu 3 août – Visite matinale du marché d’Otavalo. Route vers le volcan Cayambe. Montée à son refuge.
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Ven 4 août – A une heure du matin, décision en raison d’un vent très violent et glaçant de renoncer àl’ascension d’acclimatation du Cayambe. Retour dans la journée vers Quito; un ennui mécanique nous empêchant de gravir un sommet d’acclimatation plus modeste.
Sam 5 août – Route vers le parc national des Illinizas. Montée au refuge des Illinizas «Nuevos Horizontes».
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Dim 6 août – Ascension de l’Illiniza Sud (5263 m, AD+)pour certains et de l’ Illiniza Nord (5126m)pour d’autres. Retour au refuge et descente jusqu’au « déjeuner ». Transfert à une auberge située dans le parc du Cotopaxi au pied du volcan.
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Lun 7 août – Matinée calme face à un séduisant paysage. Montée au refuge « Jose Ribas » à 4800 m. Dîner tôt puis courte nuit et début de l’ascension du Cotopaxi vers 1heure du matin.
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Mar 8 août – Ascension du Cotopaxi (5897 m) en 6 à 7h. Cinq d’entre nous parvenant au sommet. Les nuages cachent en grande partie le paysage. Descente puis route vers la ville thermale de Baños, située près du volcan Tungurahua (en éruption).
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Mer 9 août – Journée dite de repos à Baños : circuit VTT jusqu’à Rio Verde (cascade Pailon del Diablo) ou ballade à cheval le matin (deux cavaliers), randonnée à pied l’après-midi, bain thermal le soir.
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Jeu 10 août – Route vers le parc du volcan Chimborazo. Visite de la ville de Riobamba. Arrivée au 1er refuge a 4800 m puis montée au 2èmerefuge « Whymper » à 5000 m. Dîner tôt, très courte nuit. Puis ascension vers le sommet à partir de 24h.
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Ven 11 août – Ascension du Chimborazo (6310m) durant 7 à 8 heures. Arrivée de cinq d’entre nous au premier sommet (6267m) peu après le lever du soleil. Descente. Déjeuner à Riobamba et route jusqu’à une belle hacienda dans la region de Latacunga.
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Sam 12 août – Route vers la région du lac de cratère de Quilotoa. Visite en chemin du marché indigène de Zumbahua. Déjeuner. Route de retour à Quito.
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Dim 13 août – Transfert matinal à l’aéroport et retour vers la France (via Bonaire et Amsterdam).
Lun 14 août – Arrivée à Roissy à 8h00.
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PS: nous avons bénéficié pour nos « exploits » d’un article dans l’Est Républicain du 7 septembre 2006 (Page 3). Il est reproduit ci-dessous.