Sylvain, Stéphane, Delphine, Vincent, Julien et André seront au Népal pour un trek de trois semaines (7 avril / 1er mai) entrecoupé des ascensions du col du Mesokanto (5300m), du Chulu far East (6059m), du Chulu West (6419m), du Thorong peak (6044m) et du – rarement gravi – Khatung Kang (6484m).
Nous fûmes dix à nous faire plaisir, une fois encore, au cours de cette semaine d’escalade dans les Calanques entre Cassis et Marseille. Au gré du vent, de la météo et de nos envies nous sommes allés au Cap canaille, à la Calanque d’En-Vau, à l’Eïssadon, à l’Aiguille de Sugiton, à Sormiou (face Est, Lui d’Aï, Archipel). Les soirées furent fraîches mais bien sympathiques et quasi gastronomiques au camping des Cigales (Cassis).
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Cap Canaille
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Pauses
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« Sur les traces de Gaston » (6a+, 9 longueurs), Aiguille de l’Eïssadon .
Aurélie, Manu, Stéphane, Mathieu, Philippe et moi avons fait un petit tour dans le massif du Mont Rose. Après une nuit au camping de Täsch, nous avons utilisé le télécabine du Klein Matterhorn et entrepris notre itinéraire en altitude entre Italie et Suisse. La météo fut au beau fixe. En revanche, la glace couvrant une partie de l’itinéraire nous a obligé le deuxième jour à contourner le Castor et à un détour par le Sud. Le Mont rose (Pointe Dufour 4634m, photo ci-dessus), le cinquième jour, fut le point culminant et marquant de ce raid.
Ci-dessous quelques images jour par jour de ce beau parcours.
Lundi 11 – Zermatt – Breithorn (4163m) – Traversée vers l’Est avec passage sous Roccia Nera et Pollux – Rif. Guide d’Ayas
Mardi 12 – Rif. Guide d’Ayas – Col de Bettolina supérieure (3100m) – Col Bettaforca – Stafal – Endrespetz – Rif. Gnifetti
Nous avions réservé un hébergement dans les Alpes du Sud mais l’absence de neige nous a contraint à trouver une solution de rechange dans les Alpes du Nord. Les données étaient complexes : enneigement correct seulement au Nord des Alpes du Nord, trente-cinq personnes, vacances scolaires… Après de nombreuses recherches, nous avons trouvé un gîte susceptible de nous accueillir du lundi 14 au vendredi 18 février au Reposoir (dans la montée du Col de Colombières), le Gîte du Passant. Finalement, ce dernier recours s’est avéré parfait. Il n’y avait que nous dans le gîte, le bâtiment était chaleureux, la nourriture remarquable et l’accueil excellent. La météo le fut moins mais n’entama pas le plaisir et nous avons pu sortir chaque jour ou presque.
Nous avons visité : Tête de la Sallaz (2026m), Pointe du Château (2104m), Tête d’Auferrand (1981m), Lac de Peyre (2080m)
Tête de SallazPointe du ChâteauTête d’AuferrandLac de Peyre
Ces six jours passés ensemble ont été magiques… intensité incroyable… un groupe super soudé, une ambiance au top, un programme d’Alpi à couper le souffle et l’apothéose de tout ça, cette arrivée à quinze au sommet du Mont Blanc !!!
Merci à André, Stéphane, Sylvain, Céline pour l’organisation, le choix de l’itinéraire, la responsabilité de l’encadrement, tout… Merci à tous pour votre gentillesse, pour cette ambiance de groupe… tout cela a contribué à nous mener tous tout là haut.
Ce projet, parti d’une soirée d’anniv (merci Anne C !) était un rêve pour moi… grâce à vous en plus d’avoir dans mes yeux pleins d’étoiles, j’ai plein d’images de cimes enneigées, d’arêtes, de lever de soleil au Mont Maudit, de cette interminable montée mais surtout de quinze sourires éclatants à 4810 mètres.
Encore un grand merci !!! »
Sandrine (23/07/21)
Nous partîmes à quinze et par un bel effort
Nous nous vîmes à quinze en arrivant au port
Mont Blanc (4810 m) par l’itinéraire des « 3 Monts »
Refuge des Cosmiques (3613m) / Col du Midi (3522m) – Ascension du Mont Blanc du Tacul jusqu’à son épaule (4070m). Légère descente au col Maudit (4029m). Ascension du Mont Maudit jusqu’à son col (4345m). Traversée descendante jusqu’au col de la Brenva (4303m). Montée du Mur de la Côte (4460m) et enchaînement sur la pente finale jusqu’au sommet (4810m).
Col du Mont Maudit
Col de la Brenva
Descente par la voie « normale » : Arête des Bosses, abri Vallot, col du Dôme, Dôme du Goûter, Aiguille et refuge du Goûter.
Descente (le lendemain) : Aiguille du Goûter, Glacier de Tête rousse, Nid d’Aigle.
Dans le cadre de notre acclimatation pour le Mont blanc, nous avons profité de conditions idéales pour escalader la Dent du Géant (Face SW par les plaques Burgener 150m, D). Une grande classique que nous avons gravie en chaussons d’escalade sans utiliser les cordes fixes.
Un beau moment d’alpinisme partagé par trois cordées : Anne, Nicolas et Sylvain ; Delphine et Julien ; Thierry et André.
La « salle à manger », « gencive » de la Dent… (dépôt du matériel d’alpinisme (crampons, piolet,…) utilisés depuis le Refuge Torino (500 mètres de dénivelée avec un raide couloir de neige et une section de mixte parcourue corde tendue)
Première longueur (5C/A0); les suivantes oscillant entre le 4a et le 5c.
Granite! Un régal.
Les « plaques Burgener »
Le pas « peu prisu » de la quatrième longueur.
La Pointe Graham (sommet).
La Pointe Sella (4009m) vue depuis la pointe Graham (4013m)
Sommet. A l’arrière plan les Grandes Jorasses (vers l’Est).
Arêtes de Rochefort vues depuis le sommet de la Dent du Géant.
Vue du sommet (vers l’Ouest). Au premier plan, la pointe Sella. A l’arrière plan (de droite à gauche) le Mont blanc du Tacul, le Mont Maudit et le Mont blanc (notre objectif du surlendemain).
Le premier des trois rappels qui ramènent à la salle à manger. Il est situé entre les deux pointes au pied de la première.
Le raid en étoile programmé en février ayant été annulé (par le gîte qui ne pouvait nous accueillir du fait des restrictions sanitaires), une partie du groupe (Aurélie, Manu, Céline, Jean-Baptiste, Delphine, Stéphane, Anne, Sylvain, Marie-Odile, Laurence, Anne-Cécile, Mathieu, Philippe, Maximilien, Julien et André) a opté pour la Tarentaise avec location d’appartements (Les Coches-La Plagne) et repas préparés et pris en commun.
Une semaine de beau temps (21/28 février) nous a permis d’atteindre le Mont Rosset (2449m) et l’approche de la Pointe de Cerdosse (2595m), l’Aiguille de Grive (2732m), la Pointe de Combe bénite (2575m) et le Col de Corne noire (2413m), le Mont Jovet (2558m) et le Roc du Bécoin (2594m) et le Col de Charbonnière (2494m).
Superbes paysages, belles randonnées à ski, enthousiasme partagé.
Mont RossetAiguille de GriveMont Jovet et Roc du BécoinPointe de Combe bénite et Col de Corne noireCol de Charbonnière
Superbes paysages, belles randonnées à ski, enthousiasme partagé. CQFD.
Quelques jours d’escalade aérée avant le « re confinement »…
Installés au très sympathique camping Les Catoyes (St Colombe), Anne, Sylvain, Marie-Odile, Christophe, Aurélie, Manu, Philippe, Jean-Philippe et moi-même avons parcourus quelques belles grandes voies avant d’être obligés de repartir du fait de la décision gouvernementale de « reconfiner » qui a entraîné la fermeture du camping et l’interdiction de fait de la pratique de l’escalade à compter du 30 novembre.
Nous avons notamment visité, selon les cordées, les voies « La Grotte » (5C), « Brazil » (5C), « Princesse des astres » (6B), « Du cidre pour les étoiles » (6A+), « Dièdre Sud » (5C) dans le secteur Quiquillon, « Merci M’sieur le Maire » (6a), « Merci Madame le Maire » (6a), mix de « Rêve de Papillons » et de « La rondeur des jours » (6b), mix « Cadavre exquis » et « Massacre à la débroussailleuse » (5C) dans le secteur Adrech, couennes les après-midi dans le secteur « 4 heures »Ouest.
Beau temps, superbes couleurs d’automne, voies bien équipées, cotations parfois surprenantes, petits déjeuners et dîners cuisinés dans une salle « hors sac » du camping et… une ambiance excellente.
Comme pour beaucoup d’alpinistes, le Cervin (Matterhorn, Cervino) était pour nous un objectif « incontournable ». Un créneau météo « idéal » malgré une chute de neige récente était annoncé en ce début septembre. Nous avons décidé, Stéphane et moi, d’en profiter pour tenter ce sommet classique (deux de nos partenaires habituels, Philippe et Sylvain, feront de même quelques jours plus tard). Nous souhaitions éviter l’arête du Hörnli, très fréquentée, et avons donc opté pour la voie italienne: le Cervin par l’arête du Lion.
La montée vers le refuge du Duc des Abruzzes
La montée jusqu’au refuge Carrel, 1800 mètres, est déjà une course de haute montagne. L’itinéraire passe par le refuge du Duc des Abruzzes (Oriondé), la croix Carrel et le col du Lion (3577m) avant d’emprunter les premières cordes fixes sous le refuge.
Le refuge Carrel
Le col du Lion
Du refuge Carrel – A gauche la Dent d’Hérens
L’ascension entre le refuge Carrel (3829m) et le sommet du Cervin (4478m) emprunte les cordes de l’éveil (cordes fixes), des cheminées, des vires, des gradins, des pentes mixtes, puis grâce à la corde (chaîne) de Tyndall gagne l’arête du Pic de Tyndall que l’on longe, par une escalade facile mais soutenue, jusqu’à son sommet. Ensuite, on suit la crête aérienne du Pic de Tyndall (4241m), jusqu’à l' »enjambée » en contrebas qui permet de franchir une brèche et de rejoindre la partie sommitale du Cervin. L’escalade se poursuit en alternance avec les cordes fixes et une échelle (Jordan) jusqu’au sommet italien (le sommet suisse est quelques dizaines de mètres plus loin, une croix étant dressée entre les deux).
La « corde » de Tyndall
Ascension du Pic de Tyndall
Sommet du Pic de Tyndall
Arrivée sur le passage de l' »enjambée »
Paroi sommitale (~250 m)
Corde fixe et échelle Jordan
Cervin – Sommet suisse et croix(vu depuis le sommet italien)
Le cheminement sans être difficile, même si les cordes fixes peuvent être « physiques », est long. L’itinéraire, sans être trop « paumatoire », suppose souvent de chercher un peu. Les « seulement » 650 mètres de dénivelée peuvent s’avérer trompeurs et, sauf à « courir », il faut environ 6 à 7 heures à une cordée n’ayant jamais emprunté cette voie d’ascension et ne commettant pas d’erreur majeure d’itinéraire pour parvenir au sommet. La course est également longue parce que la descente jusqu’au refuge nécessite à peine moins de temps notamment si on a recours à des rappels sécurisants. Une seconde nuit au refuge est donc généralement souhaitable parce que la descente entre le refuge et Cervinia suppose encore six à sept heures de désescalade et de marche alors qu’on a déjà « bien donné ».
Un des nombreux rappels de la descente
Remontée du Pic de Tyndall après l’enjambée
Désescalade
Un des rappels entre le refuge Carrel et le Col du Lion
L’arête du Lion est l’arête de gauche (Ouest)
Une grande course classique! L’accès à cette pyramide de rocher légendaire est une entreprise sérieuse et inoubliable. Un sommet!
Pour la semaine de ski de randonnée de février (23 février/1er mars), qui a réuni trente-cinq skieurs (certains en initiation, d’autres confirmés), nous avons changé de formule :
Nous avons loué une grande maison (« Maison des Ribes », dans le hameau des Ribes, à Freissinières) et sollicité deux cuisiniers nancéens (Martial et David) pour nous accompagner. La formule s’est avérée parfaitement adaptée grâce à la compétence et au dévouement de ces « amis nourriciers ». Les repas étaient souvent originaux, toujours copieux et délicieux. Le chalet pouvant accueillir 49 personnes, nous étions à l’aise. Le fait de n’être qu’« entre nous » a favorisé des relations simples et attentionnées.
La partie « ski » n’a finalement pas été aussi « mauvaise » qu’on pouvait le craindre du fait d’un déficit de neige (en dessous de 1600 mètres) et d’une météo moyenne pendant la semaine. Nous avons pu sortir chaque jour. Plusieurs groupes, de compositions variables, sont ainsi allés à la Tête des raisins (2655 m), à la Crête de la Poua (2700 m), à la Tête de Dormillouse (3085 m), au Lac Palluel (2468 m), au Vallon et à la Crête de la Selle (2700 m), à la Crête de la Seyte (2637 m).
Quelques images des sorties du groupe « initiation »:
En montant vers le lac Palluel
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En montant à la Tête des raisins
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Visite à Dormillouse(+ exercices alpinisme)
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Puy Saint Vincent
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En montant à la Crête de la Seyte
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Vers la Crête de la Selle (près de Roche Charnière)