
Lus, vus, envisagés, reportés et finalement gravis: Les Drus!













Une course intense, belle et mémorable… comme dans les récits.
Lus, vus, envisagés, reportés et finalement gravis: Les Drus!
Une course intense, belle et mémorable… comme dans les récits.
Comme chaque année, les Alpes ont offert un terrain d’apprentissage aux alpinistes du CAF Nancy lors d’un long week-end du mois de juin. Cette expérience avait été précédée par deux journées préparatoires, une sur la neige le 15 janvier, l’autre sur le rocher le 21 mai. Les 17, 18 et 19 juin, vingt-deux alpinistes se sont donc rendus dans le massif du Dammastock en Suisse (hébergement au refuge Albert-Heim). Treize participants en initiation, encadrés par neufs alpinistes confirmés, ont pu parfaire leur progression sur neige avec crampons et piolets, notamment sur des pentes raides, et leur aptitude à grimper sur du rocher « montagne ».
Ils ont ainsi – tous – gravi le Gletschhorn (3305m). Du refuge, une longue montée dans les contreforts puis sur le glacier Tiefengletscher permet d’accéder, après un raide passage, à la base de l’arête Sud. Il s’agit alors de suivre – c’est-à-dire d’escalader – cette arête jusqu’au sommet (III/III+ avec des passages en IV/IV+). La descente n’est pas débonnaire alternant désescalade, rappels (3) et pente de neige jusqu’à retrouver le glacier et le chemin du retour.
La course était idéale pour une initiation faisant appel à des compétences variées et chacun s’y est employé avec opiniâtreté et bonne humeur. Une belle expérience incitant à reprendre bientôt de l’altitude.
21 juillet 2021 – Itinéraire des « trois monts »
« Une fabuleuse aventure humaine !!!
Ces six jours passés ensemble ont été magiques… intensité incroyable… un groupe super soudé, une ambiance au top, un programme d’Alpi à couper le souffle et l’apothéose de tout ça, cette arrivée à quinze au sommet du Mont Blanc !!!
Merci à André, Stéphane, Sylvain, Céline pour l’organisation, le choix de l’itinéraire, la responsabilité de l’encadrement, tout… Merci à tous pour votre gentillesse, pour cette ambiance de groupe… tout cela a contribué à nous mener tous tout là haut.
Ce projet, parti d’une soirée d’anniv (merci Anne C !) était un rêve pour moi… grâce à vous en plus d’avoir dans mes yeux pleins d’étoiles, j’ai plein d’images de cimes enneigées, d’arêtes, de lever de soleil au Mont Maudit, de cette interminable montée mais surtout de quinze sourires éclatants à 4810 mètres.
Encore un grand merci !!! »
Sandrine (23/07/21)
Nous partîmes à quinze et par un bel effort
Nous nous vîmes à quinze en arrivant au port
Mont Blanc (4810 m) par l’itinéraire des « 3 Monts »
Refuge des Cosmiques (3613m) / Col du Midi (3522m) – Ascension du Mont Blanc du Tacul jusqu’à son épaule (4070m). Légère descente au col Maudit (4029m). Ascension du Mont Maudit jusqu’à son col (4345m). Traversée descendante jusqu’au col de la Brenva (4303m). Montée du Mur de la Côte (4460m) et enchaînement sur la pente finale jusqu’au sommet (4810m).
Col du Mont Maudit
Col de la Brenva
Descente par la voie « normale » : Arête des Bosses, abri Vallot, col du Dôme, Dôme du Goûter, Aiguille et refuge du Goûter.
Descente (le lendemain) : Aiguille du Goûter, Glacier de Tête rousse, Nid d’Aigle.
Les cordées
Les « summiteers » 🙂
Sandrine, Anne-Cécile, Stéphane, Vincent, Delphine, Jean-Philippe, Julien, Céline, Nicolas, Delphine, Sylvain, Frédérique, André, Anne, Thierry
Dans le cadre de notre acclimatation pour le Mont blanc, nous avons profité de conditions idéales pour escalader la Dent du Géant (Face SW par les plaques Burgener 150m, D). Une grande classique que nous avons gravie en chaussons d’escalade sans utiliser les cordes fixes.
Un beau moment d’alpinisme partagé par trois cordées : Anne, Nicolas et Sylvain ; Delphine et Julien ; Thierry et André.
La « salle à manger », « gencive » de la Dent… (dépôt du matériel d’alpinisme (crampons, piolet,…) utilisés depuis le Refuge Torino (500 mètres de dénivelée avec un raide couloir de neige et une section de mixte parcourue corde tendue)
Première longueur (5C/A0); les suivantes oscillant entre le 4a et le 5c.
Granite! Un régal.
Les « plaques Burgener »
Le pas « peu prisu » de la quatrième longueur.
La Pointe Graham (sommet).
La Pointe Sella (4009m) vue depuis la pointe Graham (4013m)
Sommet. A l’arrière plan les Grandes Jorasses (vers l’Est).
Arêtes de Rochefort vues depuis le sommet de la Dent du Géant.
Vue du sommet (vers l’Ouest). Au premier plan, la pointe Sella. A l’arrière plan (de droite à gauche) le Mont blanc du Tacul, le Mont Maudit et le Mont blanc (notre objectif du surlendemain).
Le premier des trois rappels qui ramènent à la salle à manger. Il est situé entre les deux pointes au pied de la première.
En bas, avec les sourires !
Lors du week-end d’initiation et de perfectionnement « alpinisme » nous avons gravi cette année le Grand bec (3399m) dans le massif de la Vanoise.
Partis de Plan Fournier, nous avons rejoint, le samedi, le Refuge du Plan des Gouilles (accueil de qualité).
Le dimanche, montant vers le Sud (Combe des côtes vertes) nous avons atteint un col à 2819m qui nous a permis d’accéder au Glacier de Troquairou.
Glacier que nous avons remonté jusqu’à arriver sous le sommet en rocher facile que nous avons escaladé (3399m).
Nous avons ensuite longé l’arête vers les Sud Ouest (Grand Bec/Pointe du Vallonnet) d’abord en neige puis en rocher.
Un long et parfois délicat cheminement suivant « au mieux » le fil de l’arête nous a mené jusqu’à un col à partir duquel nous sommes descendus dans des pentes de neige (ancien glacier de la Vuzelle) parfois raides (50°).
Après avoir quitté les derniers névés, nous avons rejoint un sentier conduisant au refuge du Grand bec (accueil tonique et sympathique).
=> Une longue journée avec des apprentissages variés. Une très belle course.
Le lendemain, avant de reprendre la route, nous avons escaladé la Pointe de Méribel (2830m), par la voie « Les Gallinettes » (AD, 5A) et parcouru son arête Est.
L’ambiance de ce week-end était excellente et chacun a excellé. « En furent », Sandrine, Céline, Anne, Stéphane, Anne-Cécile, Stéphanie, Julien, Benjamin, Sylvain, Emilio, Céline, Fred, Jean-Baptiste, Marc et André.
Comme pour beaucoup d’alpinistes, le Cervin (Matterhorn, Cervino) était pour nous un objectif « incontournable ». Un créneau météo « idéal » malgré une chute de neige récente était annoncé en ce début septembre. Nous avons décidé, Stéphane et moi, d’en profiter pour tenter ce sommet classique (deux de nos partenaires habituels, Philippe et Sylvain, feront de même quelques jours plus tard). Nous souhaitions éviter l’arête du Hörnli, très fréquentée, et avons donc opté pour la voie italienne: le Cervin par l’arête du Lion.
La montée jusqu’au refuge Carrel, 1800 mètres, est déjà une course de haute montagne. L’itinéraire passe par le refuge du Duc des Abruzzes (Oriondé), la croix Carrel et le col du Lion (3577m) avant d’emprunter les premières cordes fixes sous le refuge.
L’ascension entre le refuge Carrel (3829m) et le sommet du Cervin (4478m) emprunte les cordes de l’éveil (cordes fixes), des cheminées, des vires, des gradins, des pentes mixtes, puis grâce à la corde (chaîne) de Tyndall gagne l’arête du Pic de Tyndall que l’on longe, par une escalade facile mais soutenue, jusqu’à son sommet. Ensuite, on suit la crête aérienne du Pic de Tyndall (4241m), jusqu’à l' »enjambée » en contrebas qui permet de franchir une brèche et de rejoindre la partie sommitale du Cervin. L’escalade se poursuit en alternance avec les cordes fixes et une échelle (Jordan) jusqu’au sommet italien (le sommet suisse est quelques dizaines de mètres plus loin, une croix étant dressée entre les deux).
Le cheminement sans être difficile, même si les cordes fixes peuvent être « physiques », est long. L’itinéraire, sans être trop « paumatoire », suppose souvent de chercher un peu. Les « seulement » 650 mètres de dénivelée peuvent s’avérer trompeurs et, sauf à « courir », il faut environ 6 à 7 heures à une cordée n’ayant jamais emprunté cette voie d’ascension et ne commettant pas d’erreur majeure d’itinéraire pour parvenir au sommet. La course est également longue parce que la descente jusqu’au refuge nécessite à peine moins de temps notamment si on a recours à des rappels sécurisants. Une seconde nuit au refuge est donc généralement souhaitable parce que la descente entre le refuge et Cervinia suppose encore six à sept heures de désescalade et de marche alors qu’on a déjà « bien donné ».
Une grande course classique! L’accès à cette pyramide de rocher légendaire est une entreprise sérieuse et inoubliable. Un sommet!
Une classique tentante, tentée, réalisée… Un parcours ardu à la hauteur de sa réputation; l’entreprise est longue et comporte quelques passages « malaisés ».
Se succèdent le glacier et le Rognon des Nantillons, l’ascension des Grands Charmoz (avec notamment la fissure Burgener), la traversée accidentée de leur arête (de la brèche « 3241 » au sommet du couloir en passant par le Bâton de Wicks), l’ascension du Grépon (avec notamment la pénible fissure Mummery, le Trou du Canon, la boîte aux lettres, le râteau de chèvre, la vire à bicyclette et la délicate fissure en Z sous le regard de la vierge du Grépon), la descente en de nombreux rappels, le glacier et le Rognon des Nantillons…
Nous avons choisi de faire la course en deux jours et de bivouaquer sur l’arête. La météo était parfaite et la nuit sur l’arête magique.
Deux cordées de complices sur cet itinéraire : Sylvain et Philippe, Stéphane et André.
Une belle aventure!
Cette année, le week-end d’intitiation et de perfectionnement à l’alpinisme « sur le terrain » s’est déroulé en Vanoise. Nous avons gravi deux sommets: la Pointe de l’Echelle (3422m) par l’arête Nord et la la Dent parrachée (3697m) par la voie normale.
Les deux courses sont assez longues et soutenues. Elles alternent neige et rochers faciles et se prêtent bien à l’apprentissage de l’alpinisme.
Ont participé à ces ascensions: Vincent, Marie-Odile, Philippine, Stéphane, Quentin, Pascal, Sylvain, Thierry, Philippe, Céline, Malika et André.
La météo de la semaine que nous avions programmée pour nous jeter dans de grandes évasions alpines s’est avérée peu propice… Instable et avec des orages annoncés tous les après-midis. Nous avons donc dû contenir nos ambitions en n’entreprenant que des courses susceptibles d’être terminées en début d’après-midi. De plus, nous avons un peu erré à la recherche vaine d’une météo meilleure.
Nous avons donc fait quelques grandes voies dans les montagnes entourant le Furkapass (Suisse), gravi la Pointe Percée (Aravis) et traversé les Dents de Lanfon (au-dessus du Lac d’Annecy). Les paysages étaient magnifiques et la grimpe variée.
Grandes voies au Kamel (Bielenhorn) et en face Ouest du Chli Furkahorn
Arête du Doigt et Voie du Trou à la Pointe percée.
Traversée des Dents de Lanfon.
Après l’initiation avec crampons sur la neige vosgienne et de l’escalade sur le rocher de Martinswand,
nous sommes allés dans les Alpes (massif des Ecrins) pour appliquer et parfaire les techniques ainsi découvertes.
Le Râteau Est était notre objectif principal. Après un départ matinal de Nancy, nous avons gagné le refuge de la Selle – trois bonnes heures de montée – le vendredi 22 juin. Le Râteau est une course assez longue et variée.
Après nous être dirigés vers l’Est sur un sentier partiellement enneigé, nous avons traversé le glacier jusqu’à la brèche du Râteau. L’ascension de cette brèche a supposé quelques pas d’escalade et un peu de cramponage avec relais.
Ensuite, la progression sur l’arête Sud s’est effectuée « corde tendue » sur du rocher plutôt sain pour la région (un terrain parfait pour l’apprentissage de ce genre de progression).
A la sortie de la partie rocheuse, l’arête s’est élargie et nous avons gravis deux longs ressauts neigeux, assez raides, jusqu’au pied de la courte arête, à nouveau en rocher, menant au sommet du Râteau Est à 3809 m.
Le panorama y est magnifique: la Meije voisine, le Pelvoux, la Barre des Ecrins… invitations!
La course était relativement facile mais longue et soutenue. Bravo aux initiés!
Le lendemain, un nombre plus réduit d’alpinistes a entrepris de gagner le Dome de la Lauze en empruntant une partie de son arête Sud.
Bel exercice de recherche d’itinéraire dans du rocher instable avant une descente sur la neige pentue vers le refuge de la Selle.